samedi 21 décembre 2013

Kélonia



Bien le bonjour !!



Nous revoilà avec un article sur une de nos visites , faite certes il y a déjà fort longtemps, mais une visite des plus intéressantes au musée de :


Kélonia, l'observatoire des tortues marines .











Située à l'entrée de Saint Leu, cette structure de 1500 m2  est installée dans les murs de l'ancienne ferme Corail.




Parce que derrière tout article, ou presque (!), il y a toujours une petite histoire, voici donc celle :



DES TORTUES DE LA RÉUNION !!




Il était une fois une île, la Réunion, terre sauvage et d'abondance ...


Fruits, légumes y faisait le régal des nombreux colons, à la conquête d'aventures, passés de loin ou de près sur cette terre !


Sauf qu'un colon, ben pour pirater sec dans l'océan indien, ça a besoin de plus que de bananes et fruits de la passion !! 


Et par chance, enfin ça dépend du coté où l'on se place , ( haha !) , l'île accueillait aussi moult tortues terrestres mais aussi marines !


Rougail tortue, ça s'est du déjeuner de pirate !!



 Dans les années 1650, un véritable commerce commencent que ce soit pour la viande de tortue ou pour leurs écailles ...


Quelques siècles plus tard, l'urbanisation de l'île ne sera toujours pas d'une grande aubaine pour les tortues marines qui venant pondre sur les plages, se retrouveront coincés entre béton et population...



Dur dur la vie de tortue ...



En 1977, le commerce de la tortue est toujours à son apogée, et à la Réunion, est créée la fameuse ferme Corail, ferme d’élevage de tortue destiné à la consommation de viande toujours et au travail sur écaille ...





 Récolte des tortues 








Miam, du bon pâté de tortue !





Jusqu'en 1997, le marché de la tortue reste un profit très juteux pour la Réunion.


Malgré tout, c'est à cette date, par des lois et un peu de bon sens ( je dis ça, je dis rien !), que l'élevage de tortue à but commercial est arrêté en France et donc à St Leu.


Mais comme la région a investie dans la création du bâtiment, celle ci décide alors de transformer le "ranch" en centre d'étude, de recherche, de protection et puis de sensibilisation aux tortures marines, et en 2006 , Kélonia voit le jour !



A vrai dire, ça nous paraît un fou de savoir qu'encore dans les années 90, on pouvait manger de la tortue, et que leur protection fut prise en compte aussi tard ...



Mais bon, mieux vaut tard que jamais ...


***



Et voilà pour la petite histoire, si vous le lisiez bien, passons au musée !




Et le musée, voilà à quoi il ressemble : 







  

Un grand bâtiment avec son bassin extérieur qui accueille les tortues blessées et les chercheurs ...





A l'intérieur, quelques informations nous sont données sur la vie des tortues, de leur naissance à leur développement ...










Les tortues marines ont pour habitude de venir pondre leurs oeufs dans le sable et après c'est un peu démerdaou .. 

Vai que Vai !!




Sur la centaine d’œuf pondu, seulement moins d'une dizaine de bébé réussira, déjà d'une à sortir du sable et de deux, à regagner la mer avant de servir d'apéro aux oiseaux !



Loto, bingo !

 







 










" Clem, tu feras gaffe, t'as une tortue au dessus de la tête ...

Poyette, tu feras gaffe, t'as une tortue qui veut te rouler une pelle !!! "


Haha !!
 


Bref, après avoir tout compris, ou presque, à la vie d'une tortue, nous voilà devant le grand bassin ... 



Et là, c'est chouette !!




Bon, il est certain qu'on préférerait les voir ailleurs mais bon, Kélonia, c'est un peu l’hôpital des tortues... et nous, infirmiers que nous sommes, ben, on a toujours un peu de mal à couper avec le boulot !






Donc voici voilà sa majesté la tortue ...













C'est assez impressionnant, d'autant plus qu'une tortue peut faire à elle seule le modique poids de 200kg, voire bien plus, et mesurer un trois quart de poyette , soit par conversion 1.20 - 1.30 m !




Et avec Clem, ben on est un peu comme des gosses devant ce bassin ...













Enfin, la visite se finit sur quelques panneaux explicatifs, et sur le travail des écaillistes ...



Adorées donc pour leur chair, qui paraîtrait était l'une des plus savoureuses viandes au monde, mais aussi adorées pour leur carapace qui offrait un stock fabuleux d'écaille ...


De nombreux ateliers virent le jour à la Réunion, jusqu'à l'arrêt de l'élevage ...


Aujourd’hui, il reste encore un ou deux écaillistes sur l'île qui profitent des derniers échantillons restants, échantillon qui tend à s'épuiser au fil des ans ...





Avant, par exemple, ces artisans pouvaient fabriquer tel ou tel objet, allant de l'éventail, à la pipe, des barrettes à cheveux aux des chaussures de golf ...








 














Et voilà, une intéressante excursion dans l'histoire sociale, économique, écologique de la Réunion au travers d'une espèce fascinante qu'est la tortue ...


 


Sur ce chers vous, on vous dit à bientôt ...




( tortue ninja, tortue ninja, lalala ... chevaliers de l'écaille, tortue ninja !!)

: -)

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